La théorie MOND (Modified Newtonian Dynamics) propose une alternative à la matière noire en modifiant les lois de la gravité à faible accélération. Bien qu'elle explique certaines observations galactiques, elle rencontre des difficultés dans des cas spécifiques, comme les collisions d'amas galactiques. Cet article explore pourquoi MOND ne parvient pas à expliquer la dynamique observée dans ces collisions.
La théorie MOND, proposée en 1983 par Mordehai Milgrom (1946-) suggère que la gravité se comporte différemment à de très faibles accélérations, ce qui pourrait expliquer les courbes de rotation plates des galaxies sans recourir à la matière noire. Cependant, cette théorie reste controversée, notamment dans des contextes astrophysiques complexes.
La théorie MOND, proposée en 1983 par Mordehai Milgrom (1946-) suggère que la gravité se comporte différemment à de très faibles accélérations, ce qui pourrait expliquer les courbes de rotation plates des galaxies sans recourir à la matière noire. Cependant, cette théorie reste controversée, notamment dans des contextes astrophysiques complexes.
Les collisions d'amas galactiques, comme celle de l'amas du Boulet, fournissent des tests cruciaux pour les théories gravitationnelles. Dans ces collisions, la matière baryonique (gaz chaud) et la matière noire se séparent en raison de leurs interactions différentes. Le gaz, ralenti par des forces de friction, reste au centre, tandis que la matière noire, non affectée par ces forces, continue son mouvement.
La théorie MOND, en l'absence de matière noire, ne peut expliquer cette séparation. Elle prédit que la gravité devrait suivre la distribution de la matière visible, ce qui n'est pas observé. Les mesures de lentilles gravitationnelles montrent que la majeure partie de la masse se trouve en dehors des régions de gaz, ce qui correspond à la présence de matière noire.
Bien que la théorie MOND offre une alternative intéressante à la matière noire, elle ne parvient pas à expliquer les observations des collisions d'amas galactiques. Ces cas soulignent la nécessité de la matière noire dans notre compréhension actuelle de l'univers. Les recherches se poursuivent pour mieux comprendre ces phénomènes et réconcilier les différentes théories.