Les premières lueurs de l'univers observable et les traces des premiers instants de la création sont parvenues jusqu'à nous. L'Univers contient par définition tout ce qui existe, y compris l'espace-temps, il n'a donc pas de « bord ». En effet, l'existence d'un bord impliquerait qu'au-delà de ce bord, on ne serait plus dans l'Univers, allons-nous franchir cette limite observable ?Cette limite observable est un murmure radio capturé par les différents satellites, dans le spectre électromagnétique à 2,7K (-270°C). | | Elle nous montre les fluctuations résiduelles de notre univers et en filigrane, les grumeaux de matière qui ont donné naissance aux galaxies, aux étoiles et à tout ce que nous voyons actuellement. C'est grâce au rayonnement électromagnétique fossile ou Fond du ciel, détecté fortuitement par Arno Allan Penzias et Robert Woodrow Wilson en 1965, que nous pouvons voir notre passé. Ralph Alpher et Robert Herman soutenu par George Gamow, avaient déjà prédit dès 1948, l'existence d'un rayonnement résiduel issu du Big Bang. | | Le modèle du Big Bang privilégie l'existence d'une phase d'inflation cosmiquetrès brève mais durant laquelle l'univers aurait grandi de façon extrêmement rapide. C’est à partir de là que l'essentiel des particules matérielles de l'univers ont été créées, à haute température, déclenchant l'émission d'une grande quantité de lumière, appelé fond diffus cosmologique. Ce rayonnement est aujourd'hui observé avec une grande précision par les sondes spatiales. |