Une nébuleuse est un nuage de gaz et de poussières au milieu des étoiles (du latin 'nebula' nuage). Les nébuleuses sont à la fois des pouponnières actives et des cimetières d'étoiles. Ces splendeurs du ciel sont éclairées par les étoiles qu'elles contiennent ou par les étoiles proches situées derrière elles. Ce sont les plus belles images d'astronomie que l'on puisse obtenir actuellement car les nébuleuses, dans le champ du télescope, offrent de merveilleux amas d'étoiles et de gaz inondant le ciel. Plus le télescope est puissant plus les images sont splendides et colorées. Seules des longues poses dévoileront la palette entière des couleurs en particulier l'étonnante couleur rose de l'hydrogène. William Hershel (1738-1822) découvrit les nébuleuses obscures, qui sont tout aussi belles car ce sont des nuages de gaz et de poussières sans étoile. Les nuages sont trop denses pour laisser passer la lumière des étoiles situées derrière ou à l'intérieur.
N. B. : NGC (New General Catalogue) est l'un des catalogues les plus connus dans le domaine de l'astronomie avec le catalogue Messier.
N. B. : IC (Catalogue d'Index de galaxies, nébuleuses et groupes d'Étoiles), sert de supplément au Nouveau Catalogue Général.
N. B. : A (catalogue Abell des amas de galaxies). C'est un catalogue publié en 1958 par George Abell (1927 - 1983) qui liste 4 073 amas de galaxies.
N 81 est un nuage de gaz rougeoyant, qui abrite de jeunes et brillantes étoiles. Le rougeoiement de cette nébuleuse est le résultat du rayonnement ultraviolet émis par ses deux étoiles les plus brillantes, 300 000 fois plus lumineuses que le Soleil. N 81 se trouve dans le Petit Nuage de Magellan, lui-même petite galaxie satellite de la Voie Lactée. Les étoiles récentes et massives à l'intérieur de N 81 perdent leur matière très rapidement, créant de puissants vents solaires et des ondes de choc perforant le cocon de la nébuleuse extérieure. Les deux étoiles les plus lumineuses vues sur l'image de Hubble sous la forme d'une paire très rapprochée près du centre de N 81 émettent de fortes radiations ultraviolettes, rendant la nébuleuse fluorescente. Les images envoyées par Hubble montrent "qu'un amas d'étoiles massives jeunes est en train de détruire son cocon natal.
Le Petit Nuage de Magellan (PNM), nommé d'après le nom de l'explorateur Ferdinand Magellan, se trouve à 200 000 années-lumière et n'est visible que depuis l'hémisphère sud de la Terre.
N 81 est la 81ème nébuleuse cataloguée dans une étude sur le PNM conduite par l'astronome Karl Henize en 1950, qui par la suite vola dans la Navette spatiale en tant qu'astronaute.
La Nébuleuse de la Tarentule est une gigantesque usine de fabrication d'étoiles. C’est la plus grande nébuleuse d'émission connue. Située à une distance d'environ 170 000 années-lumière, elle peut être observée dans la constellation de la Dorade dans le ciel austral. Elle appartient à l'une des galaxies voisines de la Voie Lactée, le Grand Nuage de Magellan.
La Nébuleuse de la Tarentule contient plus d'un demi million de masses solaires, ce vaste et flamboyant nuage accueille certaines des étoiles les plus massives connues.
La nébuleuse doit son nom à la disposition de ses secteurs les plus lumineux qui ressemblent en quelque sorte aux pattes d'une araignée. Elles s'étendent depuis un "corps" central où un amas d'étoiles chaudes (appelé R136) illumine et structure la nébuleuse.
Le nom Tarentule, est celui d'une des plus grandes araignées terrestre. Il a été choisi en raison des proportions colossales de la nébuleuse en effet, elle mesure presque 1 000 années-lumière de diamètre et s'étend sur plus d'un tiers de degré, soit approximativement la taille de la pleine lune.
Si la nébuleuse de la tarentule se situait dans notre propre galaxie, à la distance d'une autre pépinière stellaire, la nébuleuse d'Orion (distante de seulement 1 350 années-lumière), elle couvrirait un quart du ciel et serait visible même en plein jour.
La nébuleuse du Papillon ou NGC 2346, se situe à environ 2 100 années lumière de la Terre dans la direction de la constellation de la Licorne.
Ce sont les derniers instants d'un spectaculaire système d'étoiles binaires que l'on voit sur la photo ci-contre au centre de la nébuleuse.
Ces deux étoiles sont si proches qu'elles orbitent l'une autour de l'autre en seulement 16 jours.
Même avec Hubble, la paire d'étoiles ne peut pas être vue en tant que deux composantes séparées, tellement elles sont proches l'une de l'autre.
L'une des étoiles serait les restes d'une étoile absorbée par l'autre. En effet les astronomes pensent qu'une des étoiles, en évoluant s'est développée pour devenir une géante rouge et a littéralement absorbé son compagnon.
Les étoiles ont tournoyé ensemble en spirale et la plupart des couches externes de la géante rouge ont été éjectées dans un disque bipolaire dense qui entoure maintenant l'étoile centrale.
La nébuleuse est également riche en nuages de poussières, dont certains forment de longues stries sombres qui pointent loin de l'étoile centrale.
Le télescope spatial Hubble a capturé cette image de la nébuleuse planétaire en forme "d'aile de papillon", classée NGC 2346.
La nébuleuse de la Tête de Cheval (officiellement connue sous le nom de Barnard 33 ou IC434 est une nébuleuse sombre dans la constellation d'Orion.
La nébuleuse se trouve juste en dessous de Alnitak (ζ Ori), l'étoile la plus à l'est de la ceinture d'Orion. Cette nébuleuse, située à 1 350 années-lumière a été découverte pour la première fois en 1888 sur une plaque photographique prise à l'observatoire du Harvard College. Elle est facilement reconnaissable par la forme en tête de cheval qui lui a donné son nom.
La nébuleuse de la tête de cheval fait partie d'un grand nuage noir moléculaire. En effet, derrière la nébuleuse se trouve de l'hydrogène qui, ionisé par l'étoile brillante proche Sigma Orionis, donne une couleur rouge.
L'obscurité de la tête de cheval est causée par la présence d'un nuage dense de gaz et de poussière. Cette dernière absorbe fortement le rayonnement visible émis par le gaz ionisé d'arrière plan (rouge sur la photo).
À la base de la tête, on trouve de jeunes étoiles en cours de formation.
La grande nébuleuse de la Carène (Eta Carinae) est cataloguée sous la référence NGC 3372, elle couvre environ trois degrés du ciel à la distance de 10 000 années lumière, ce qui correspond à un diamètre de 300 années lumière. C'est le joyau de l'hémisphère sud, ce qui en fait une des plus grandes régions de formation d’étoiles de notre galaxie. C’est aussi, la région HII On appelle régions HII, des régions constituées de nuages principalement composés d'hydrogène et dont la plupart des atomes sont ionisés et s'étendant sur plusieurs années-lumière. L'ionisation est produite par la proximité d'une ou plusieurs étoiles très chaudes, de type spectral O ou B, qui rayonnent fortement dans l'ultraviolet extrême, ionisant ainsi le gaz alentour, à partir duquel ces étoiles se sont formées. (région d'hydrogène ionisé), la plus brillante de la Voie Lactée. Son diamètre angulaire excède les 4° sur photographie. La petite nébuleuse obscure dite du "Trou de serrure (Keyhole)", est le nuage absorbant au centre de la nébuleuse, qui se juxtapose sur la partie la plus lumineuse de la nébuleuse où l'étoile h Carinae s'y niche. La nébuleuse de la Carène est une nébuleuse géante située dans le Bras du Sagittaire de notre Galaxie. Bien que située à 7 500 années lumière de nous, dans la voie lactée, elle est assez brillante pour être vue à l'œil nu, mais uniquement depuis l'hémisphère austral.
Ces piliers fantastiques de poussières rayonnantes et de gaz, parsemés d'étoiles nouvelles, ont été sculptés par le vent intense et la radiation de l'étoile principale Eta Carinae, et d'autres étoiles massives proches.
Eta Carinae était dans les années 1830, l'une des étoiles les plus brillantes du ciel, pour s'estomper de façon spectaculaire.
Eta Carinae pourrait exploser définitivement en une supernova, dans les prochains mille ans. Sa luminosité est environ quatre millions de fois celle du soleil, et sa masse estimée est environ 100 à 150 masses solaire.
Cette étoile est l'une des étoiles les plus massives actuellement découvertes.
Eta Carinae est au centre en haut de l'image à proximité de la nébuleuse du trou de serrure NGC 3324.
La nébuleuse du Cygne ou M17 est une nébuleuse en émission découverte par De Chéseaux en 1746 puis redécouverte par Messier en 1764 située dans le Sagittaire.
Également connue sous les noms de nébuleuse Oméga, le Cygne, le Fer à Cheval, ou le Homard, cette nébuleuse très brillante, aux couleurs rosées, est visible à l'œil nu sous les basses latitudes (magnitude apparente 6).
Ceci est du au fait qu'elle abrite des étoiles jeunes nées de la nébuleuse et qui irradient le gaz alentour, créant ainsi une région HII On appelle régions HII, des régions constituées de nuages principalement composés d'hydrogène et dont la plupart des atomes sont ionisés et s'étendant sur plusieurs années-lumière. L'ionisation est produite par la proximité d'une ou plusieurs étoiles très chaudes, de type spectral O ou B, qui rayonnent fortement dans l'ultraviolet extrême, ionisant ainsi le gaz alentour, à partir duquel ces étoiles se sont formées. , la couleur rouge de la nébuleuse est d'ailleurs celle de l'hydrogène ionisé.
En infrarouge, on a pu y observer une quantité importante de poussières favorables à la formation d'étoiles.
Au sein de la nébuleuse se trouverait un amas ouvert constitué d'une trentaine d'étoiles masquées par la nébuleuse. Le diamètre de la nébuleuse avoisine les 40 années-lumière.
La masse totale du gaz qui forme la nébuleuse Oméga est d'environ 800 fois celle du Soleil.
M17 est située à 5 500 années lumière de notre système solaire.
M16 et M17 seraient dans le même bras spiral de la Voie Lactée (le bras du Sagittaire ou Sagittaire-Carène) et font peut-être partie du même complexe géant de nuages de matière interstellaire.
Les Pléiades ou amas M45, sont un amas ouvert d'étoiles qui s'observe dans l'hémisphère nord, dans la constellation du Taureau. C'est le plus célèbre groupe d'étoiles du ciel car on peut le voir sans jumelles, même sous les lumières de nos villes polluées.
L'L'origine du nom « Pléiades » provient de la mythologie grecque : les Pléiades sont sept sœurs, filles d'Atlas et de Pléioné : Astérope, Mérope (ou Dryope, ou Aéro), Électre, Maïa, Taygète, Célaéno (ou Sélène) et Alcyone.
On dénombre aujourd'hui environ 500 étoiles composant cet amas, dont une douzaine sont visibles à l'œil nu. Il s'étend sur 2°, soit l'équivalent de 4 fois le diamètre apparent de la Lune.
Sa densité est donc relativement faible par rapport aux autres amas ouverts.
L'âge de l'amas est estimé à 100 millions d'années, mais il ne devrait pas vivre longtemps puisqu'il devrait se séparer dans 250 millions d'années, en partie à cause de sa faible densité.
L’image en fausses couleurs couvre environ un degré du ciel, soit 7 années-lumière à la distance des Pléiades.
Les régions les plus denses de poussière apparaissent en jaunes et rouges. Les données de Spitzer ont révélé la présence de nombreuses étoiles froides de faible masse, de naines brunes ou étoiles "ratées".
Le groupe des pléiades contient plus de 3 000 étoiles situées à 400 années lumière sur un diamètre de seulement 13 années lumière.
Le télescope spatial Hubble, a très souvent photographié la nébuleuse de l'Aigle ou M16. Dans son cœur on découvre de vastes colonnes de poussières. Ces colonnes abritent, des globules de Bok (énormes nuages de gaz et de poussières d'une masse de 10 à 50 fois la masse du Soleil) où naissent des étoiles. Ces colonnes sont surnommées les Piliers de la Création.
L'image acquise en 1995 montrait déjà des détails très fins à l'intérieur de ses piliers de gaz, véritables pouponnières stellaires. De loin, ça ressemble à un aigle. Un examen plus attentif de la Nébuleuse de l'Aigle, montre que la brillante région est en réalité une fenêtre au centre d'une plus grosse coquille sombre de poussière. A travers cette fenêtre, un atelier très illuminé apparait là où tout un amas ouvert d'étoiles est en train de se former.
Dans cette cavité, de hauts piliers et des globules ronds de poussière sombre et de gaz moléculaire froid demeurent là où les étoiles continuent à se former. Plusieurs jeunes étoiles brillantes bleues sont déjà visibles.
Leurs lumières et leurs vents soufflent les filaments restants ainsi que les murs de gaz et de poussière.
La nébuleuse par émission de l'Aigle, étiquetée M16, est située à environ 7 000 années-lumière de la Terre, couvre environ 20 années-lumière. Elle est visible avec des jumelles en direction de la constellation du Serpent.
La fine colonne verticale de poussières d'étoiles en formation que l'on voit au centre de l'image un peu à gauche, est connue sous le nom de la fée de la nébuleuse de l'aigle.
La nébuleuse de l'anneau ou de la Lyre ou M57 découverte en 1779 par Antoine Darquier de Pellepoix, est parmi les objets les plus connus du catalogue Messier. Cette nébuleuse annulaire ressemble beaucoup à la nébuleuse Hélix. Le diamètre réel de l'anneau est de 1,3 al, soit un diamètre apparent d'environ 2 min d'arc. L'anneau visible est composé d'oxygène et d'azote ionisés. Le bord extérieur de l'anneau est quant à lui composé d'hydrogène. La partie sombre à l'intérieur de l'anneau est fait d'hélium, et émet dans l'ultraviolet. M57 est souvent nommée Nébuleuse de l'Anneau, Nébuleuse de la Lyre ou tout simplement La Lyre, nom qu'elle tire de sa constellation hôte. Une nébuleuse planétaire est un disque ténu, aux formes irrégulières et aux couleurs somptueuses. On les a appelé ainsi, car vu dans un petit instrument, aux débuts des observations, elles paraissaient comme de pâles planètes. Elles se présentent comme une nébuleuse de petites dimensions angulaires, souvent de forme circulaire bien symétrique et bien délimité, par opposition aux nébuleuses diffuses qui semblent se diluer dans l'espace et de forme irrégulière. De nombreuses nébuleuses planétaires ont une forme d'anneau, comme l'anneau de la Lyre, ci-contre.
Elles montrent une densité de matière plus forte en périphérie qu'à l'intérieur. Une étoile est toujours au centre. En fin de vie, lorsqu'elles ont épuisé leur hydrogène, les étoiles voient leurs couches périphériques se dilater et se refroidir, tandis que le cœur s'effondre et s'échauffe pour atteindre la température de fusion de l'hélium.
Certaines étoiles vont jusqu'à éjecter leurs couches périphériques créant un cocon en expansion. Le cœur mis à nu est une étoile de type W ou O qui rayonne beaucoup de lumière ultraviolette et qui excite la nébuleuse.
En 1764, l'astronome français Charles Messier a décrit ce magnifique nuage cosmique comme une nébuleuse ovale sans étoile.
Cataloguée sous le nom de M 27, elle est maintenant connue sous le nom de Nébuleuse Dumbbell ("haltère" en anglais) à cause de sa forme allongée, ce que les yeux de Messier avaient remarqué.
Cette image profonde de la brillante nébuleuse planétaire révèle l'étoile centrale de Dumbbell et un réseau d'étoiles d'avant et d'arrière plan dans la constellation rosée du Renard (Vulpecula en latin). L'image composite totalise 8 heures de pose à travers un filtre destiné à enregistrer seulement la lumière provenant des atomes d'hydrogène, traçant la structure du faible halo extérieur de la nébuleuse qui s'étend sur des années-lumière.
La Nébuleuse Dumbbell, est une nébuleuse similaire à ce qu'il adviendra de notre Soleil quand il aura épuisé son carburant nucléaire.
L'étoile centrale (à l'origine de la nébuleuse) a une magnitude apparente de 13,5, ce qui la rend difficilement observable pour un astronome amateur.
C’est une naine blanche de couleur bleue très chaude (85 000K). Elle est accompagnée d'une autre étoile, encore plus faible (magnitude 17).
La nébuleuse du Cône ou de l'arbre de noël ressemble à une créature de cauchemar, dans une mer rouge, mais c’est en réalité, un amas de gaz et de poussières, situé à 2500 années-lumière de la voie lactée dans la Constellation de la Licorne.
La nébuleuse NGC 2264, de forme conique, est un doigt de matière sombre pointant vers un groupe d'étoiles.
On aperçoit sur cette image la partie visible d'un gigantesque nuage de matière interstellaire dense et opaque, composé de poussière et d'hydrogène.
Cette nébuleuse a la particularité d'être d'un éclat variable, en raison de l'étoile qui illumine le nuage et qui varie de manière irrégulière. La couleur rouge entourant cette nébuleuse d'émission de gaz, est due à l'hydrogène gazeux ionisé des étoiles environnantes. Ce pilier monstrueux réside dans une région de formation d'étoiles. Cette photo, prise par la caméra du télescope Hubble, montre un cône de 2,5 années-lumière. Le pilier entier a une taille de sept années-lumière. Le rayonnement des jeunes étoiles chaudes (situées en haut de l'image), érode lentement le haut de la nébuleuse. La lumière ultraviolette réchauffe les bords du nuage sombre, libérant du gaz dans la région, relativement vide, de l'espace environnant.
Les rayons ultraviolets font briller l'hydrogène gazeux, qui produit le halo de lumière rouge, autour du pilier ainsi que l'arc que l'on voit faiblement près du côté supérieur gauche du cône. Cet petit arc est cependant, 65 fois plus grand que notre Système Solaire. La lumière bleue et blanche des étoiles environnantes est reflétée par la poussière. A l'intérieur de ces régions sombres de poussière, les étoiles et les planètes sont en formation. Au fil du temps, seules les régions les plus denses du cône résisteront à l'érosion du rayonnement ultraviolet des jeunes étoiles massives.
Les astronomes pensent que ces piliers peuvent être des incubateurs d'étoiles. La caméra ACS a fait cette observation, le 2 avril 2002. L'image couleur est construite à partir de trois images séparées, prises dans le bleu, dans le proche infrarouge et dans l'hydrogène-alpha.
La nébuleuse d'Orion, connue aussi sous le nom de M42 présente au télescope un des plus beaux spectacles du ciel. Le gaz brillant de M42 entoure les jeunes étoiles chaudes situées au bord d'un immense nuage moléculaire se situant à environ 1350 années-lumière de la Terre. Au cœur de la nébuleuse, quatre étoiles bleues, formant un trapèze, illuminent à grande distance la matière dispersée dans l'espace.
Les atomes absorbent la lumière stellaire et la réémettent selon leurs couleurs propres, celles de l'oxygène c’est à dire dans le vert, l'hydrogène et l'azote dans le rouge.
Les observations radio astronomiques nous révèlent que la nébuleuse d'Orion n'est qu'une infime partie du grand nuage opaque d'Orion.
De la contraction de ce nuage sont nées les étoiles du Trapèze, de même qu'un groupe de nébuleuses proto-stellaires situé derrière la nébuleuse d'Orion.
La nébuleuse d'Orion fut découverte en 1610 par Nicolas-Claude Fabri de Peiresc qui fut apparemment le premier à remarquer son aspect nébuleux.
Ptolémée, Tycho Brahé et Johann Bayer identifiaient les étoiles du centre de la nébuleuse, comme une seule grosse étoile.
Galilée avait détecté, un certain nombres de petites étoiles, lorsqu'il observa cette région avec sa lunette astronomique.
La nébuleuse d'Orion offre une des plus belles opportunités d'étudier la naissance des étoiles, non seulement parce que c'est la plus grande et la plus proche région de formation stellaire, mais aussi parce que les étoiles énergétiques de la nébuleuse ont soufflé la poussière et le gaz environnant, ce qui nous permet de la voir. Nous bénéficions d'une vision intime sur un large spectre d'étoiles en train de naitre et d'évoluer.
Dans la célèbre nébuleuse d'Orion M42, on trouve aussi la nébuleuse NGC 1977 en bleue sur l'image à côté de M42 en rouge, couleur de l'hydrogène. Dans NGC 1977 on trouve aussi 2 petites nébuleuses NGC 1973 et NGC 1975 peu visibles sur l'image.
Les étoiles bleues à gauche de l'image se situent dans la nébuleuse NGC 1981.
La petite nébuleuse M43 se trouve accolée en bas à gauche de M42 en rouge aussi. Le gros point bleu très brillant en dessous de la grande tâche rouge, à droite de l'image est la nébuleuse NGC 1980
Ces nébuleuses ne représentent qu’une toute petite partie de la richesse en objets interstellaires de la région d'Orion.
La nébuleuse d'Orion est située à une distance d'environ 1350 années lumière de la Terre. La largeur de cette vue céleste représente environ 45 années lumière de distance.
La nébuleuse NGC 7000 ou nébuleuse de l'Amérique du nord est une nébuleuse d'émission énorme de 3x2.3 degrés, qui s'étend sur près de 50 années lumière. NGC 7000 est visible à l'œil nu dans la Voie lactée, à 3 degrés à l'Est de la brillante étoile Deneb dans la constellation du Cygne. Par une longue exposition photographique, cette nébuleuse ressemble au contour du continent de l'Amérique du Nord, avec une particulièrement bonne réplique du Golfe du Mexique. Sa lumière rougeâtre est due au gaz d'hydrogène chauffé. Plusieurs autres nébuleuses (IC 5070, IC 5068) sont voisines de NGC 7000.
NGC 7000 est un complexe chaotique au sein duquel se mêlent et se confondent, des voiles obscurs de matière absorbante et de vastes nuages stellaires excités par une étoile bleue extrêmement chaude du nom de HD 199579.
NGC 7000 se trouve à environ 1 500 années-lumière, dans la constellation du Cygne. À droite de la Nébuleuse de l'Amérique du Nord, se trouve une nébuleuse moins lumineuse, qui ressemble à un pélican, appelée Pelican Nebula. Elles sont séparées par un sombre nuage noir d'absorption. Les nébuleuses peuvent être vues avec des jumelles à partir d'un endroit bénéficiant de cieux purs et sombres. Rechercher un petit patch nebula au nord-est de la brillante étoile Deneb dans la constellation du Cygne.
La brillante Nébuleuse de la Lagune est un objet magnifique de formation d'étoiles, facilement visible à l'œil nu comme une grande tâche brumeuse située à une distance estimée à 5000 années lumière. M8 est une très grande nébuleuse à émission brillante avec un groupe ouvert incorporé. Ce groupe de jeunes étoiles chauffe le gaz de la nébuleuse, cela cause une émission de lumière. Vu à travers des jumelles la voie sombre qui divise les régions brillantes de la nébuleuse, ressemble à une lagune d'où le nom de cet objet. Avec un petit télescope on commence à apercevoir les plis complexes de cette nébuleuse et des régions sombres parmi des secteurs plus brillants. Les parties sombres de la nébuleuse sont les nuages denses de gaz et de poussières qui sont une pouponnière d'étoiles.
A l'œil nu, la lumière de l'amas est dominé par une lueur globale rouge, provoquée par l'hydrogène gazeux lumineux, tandis que des filaments sombres proviennent de l'absorption par des bandes de poussière denses.
L'image ci-contre, prise par le télescope Curtis-Schmidt, montre la nébuleuse en émission dans trois couleurs émises spécifiquement par l'hydrogène, l'oxygène et le soufre.
La Nébuleuse de la Lagune est située à environ 5000 années-lumière de la Terre dans la constellation du Sagittaire. M8 couvre une région de plus de trois fois le diamètre de la Pleine Lune.
Magnifique rose des cieux de l’hémisphère nord, la nébuleuse par émission IC 410 ou NGC 1893 se trouve à quelque 12 000 années-lumière de la voie lactée dans la constellation du Cocher. Le lumineux nuage rouge de gaz incandescent d’hydrogène, mesure plus de 100 années-lumière de diamètre. Il a été sculpté par les vents stellaires et les radiations émis depuis l’amas ouvert d’étoiles NGC 1893 niché en son sein. Formées dans le nuage interstellaire, il y a à peine 4 millions d’années, les brillantes étoiles de l’amas sont visibles juste en dessous du vaste nuage de poussières sombres, proches du centre de l’image.
Les 7 heures de prise de cette vue à grand champ qu'a nécessité cette image détaillée, nous montrent deux courants de matière, relativement denses, semblant s’écouler des régions centrales de la nébuleuse. Possibles lieux de formation d’étoiles, ces têtards cosmiques mesurent quelque 10 al de long.
La photogénique nébuleuse Trifide est une brillante nébuleuse circulaire, riche d'étoiles chaudes situées dans le Sagittaire (l'Archer). C’est à la fois une nébuleuse à émission et à réflexion.
Des bandes de poussières sombres semblent diviser la nébuleuse en trois morceaux, d'où son nom.
La nébuleuse M20 se présente comme un grand nuage de matière interstellaire situé à une distance estimée à 5 500 années-lumière, dans lequel des étoiles très chaudes dessinent une anémone rouge.
Visible à l'œil nu et très facilement repérable avec une simple paire de jumelles.
La nébuleuse Trifide fut découverte par Guillaume Le Gentil en 1750. L'origine du nom courant de M20 est attribuée à John Herschel.
La nébuleuse Trifide partage la vedette de cette région extrêmement riche du ciel avec de nombreux objets brillants à proximité, notamment la nébuleuse de la Lagune.
Un système triple d'étoiles occupe le centre de la région émissive de la nébuleuse, à la manière du Trapèze de la nébuleuse d'Orion.
La couleur rouge éclatante de gaz ionisé d'hydrogène entoure ce système triple d'étoiles.
Sur l'image de droite, la dentelle verte de la nébuleuse Trifide a été créé dans l'atmosphère d'étoiles géantes froides et par les débris des explosions de supernovae.
Le diamètre de ce magnifique trèfle interstellaire, est d'environ 50 années lumière.
Très souvent photographiée, elle est visible avec de bonnes jumelles dans la constellation du sagittaire.
Les images plus fines du télescope spatial Hubble mettent en évidence des colonnes de gaz et de poussières à l'intérieur de la nébuleuse Trifide, qui au total, contiennent assez de matière pour fabriquer un millier d'étoiles comme le Soleil.
La nébuleuse Trifide est âgée de seulement 300 000 ans, ce qui en fait une des plus jeunes nébuleuse parmi les nébuleuses à émission connues.
La nébuleuse de l'Hélice est une vedette cosmique souvent photographiée par les astronomes amateurs pour ses couleurs vives et sa ressemblance avec un œil gigantesque.
La nébuleuse découverte au 18ème siècle, est située à environ 650 années-lumière dans la constellation du Verseau et appartient à une classe d'objets appelés nébuleuses planétaires.
Les nébuleuses planétaires sont les vestiges d'étoiles qui ressemblaient dans leur passé à notre Soleil. Lorsque ces étoiles meurent, elles expulsent dans l'espace leurs couches gazeuses externes.
Ces couches sont échauffées par le noyau chaud de l'étoile morte, une naine blanche, et brillent dans les longueurs d'onde infrarouges et visibles.
Notre Soleil subira la même évolution quand il mourra dans environ cinq milliards d'années.
La nébuleuse de l'œil de chat (NGC 6543 ou cat's eye nebula) avec un diamètre de 20 secondes d'arc, est située au pôle nord de l'écliptique, à 3000 années lumières de la Terre, cette nébuleuse planétaire très brillante, est située dans la constellation du Dragon.
Cette nébuleuse possède un halo de matière très étendu, éjecté pendant sa phase de géante rouge. Le halo mesure 386 secondes d'arc (5,8 minutes d'arc).
Selon une première interprétation, un système binaire serait à l'origine de la nébuleuse.
Les effets dynamiques de deux étoiles tournant en orbite l'une autour de l'autre expliquent plus facilement la structure de cette nébuleuse, qui apparait beaucoup plus complexe que la plupart des autres nébuleuses planétaires connues.
Selon ce modèle, le vent stellaire de l'étoile centrale a créé l'enveloppe allongée, faite de gaz dense et lumineux.
Cette structure est incluse à l'intérieur de deux lobes de gaz, éjectés plus tôt par cette étoile. Ces lobes sont marqués par un anneau de gaz plus dense, probablement éjecté dans le plan orbital du compagnon de l'étoile centrale.
La nébuleuse du Carré Rouge ou MWC 922 est située à près de 5000 années-lumière dans la constellation d’Ophiucus, encore appelée Serpentaire, MWC 922 exhibe en effet une stupéfiante structure symétrique en forme de carré, lorsqu’elle est observée avec le télescope du Mont Palomar et celui de Keck.
La combinaison des deux observations en infrarouge proche (1,6 microns) montre en fait, sous un certain angle, deux cavités coniques constituant une nébuleuse bipolaire produite par l’éjection de matière à partir des couches supérieures d’une étoile instable.
Les régularités, que l’on peut observer associées à cette structure biconique, sont peut être dues à des ondes périodiques se propageant à l’intérieur d’un disque de matière orbitant autour de l’étoile, d’après les astrophysiciens.
Comment se fait-il que cette nébuleuse ait cette stupéfiante structure de forme carrée ?
L'hypothèse qui privilégie la naissance de la nébuleuse carrée voudrait que les étoiles centrales aient expulsé des cônes de gaz.
Dans le cas de MWC 922 vu depuis la Terre, ces cônes se seraient trouvés pratiquement à angle droit et vus par le côté.
Les chercheurs supposent que les cônes vus sous un autre angle apparaissent sous la même forme que les gigantesques anneaux de la supernovae 1987A.
MWC (Mount Wilson Catalogue)
La nébuleuse géante NGC 3603 découverte par John Herschel en 1834, héberge en son sein, des milliers de jeunes étoiles étincelantes.
Ce magnifique panorama stellaire est l'un des plus massifs amas de jeunes étoiles de la Voie Lactée.
La « boite à bijoux » stellaire, NGC 3603 est une pépinière active de formation d'étoiles située dans le bras de la Carène de notre Galaxie, à environ 20 000 années-lumière de notre Système Solaire.
L'image ci-contre du télescope spatial Hubble montre un amas d'étoiles jeunes entouré par une vaste région de poussières et de gaz.
L'intense rayonnement ultraviolet et les vents solaires des étoiles les plus bleues et les plus chaudes ont gonflé une grosse bulle autour de l'amas.
Le déplacement dans la nébuleuse de ces vents de radiations ont formé de grandes zones sombres dans la nébuleuse.
Ces régions gazeuses qui s'étendent sur plusieurs années-lumière, sont orientés vers le centre de l'amas. On observe des nuages sombres en amas, appelés globules de Bok Un globule de Bok est un amas sombre de poussières et de gaz du milieu interstellaire au sein duquel apparaissent les étoiles naissantes. , visibles dans le coin supérieur droit.
Ces nuages sont constitués de poussières et de gaz dense et sont environ 10 à 50 fois plus massifs que le Soleil.
Un globule de Bok peut subir un effondrement gravitationnel et conduire à la formation de nouvelles étoiles.
Sharpless 171 est une nébuleuse, de poussières et de gaz dense et froid, qui héberge en son sein, des milliers de jeunes étoiles étincelantes.
Cette région de formation d’étoiles à quelque 3000 années-lumière de la voie lactée, se situe dans la constellation de Céphée.
Cette région de formation d’étoiles est la 171ème du catalogue des nébuleuses en émission, créé en 1959 par l’astronome Stewart Sharpless.
Ce sont les étoiles chaudes de l'amas d'étoiles, Berkeley 59 qui fournissent l’énergie qui rend lumineuse, la nébuleuse Sharpless 171.
Ce paysage céleste nous montre l’émission diffuse du gaz atomique grâce à l’utilisation d’un filtre à bande étroite et à un codage subtil de couleurs.
La nébuleuse de la Tarentule est une gigantesque usine de fabrication d'étoiles de 1000 années-lumière de large. C’est la plus grande et la plus violente nébuleuse d'émission connue dans la groupe galactique local. Située à une distance d'environ 170 000 années-lumière, elle peut être observée dans la constellation de la Dorade dans le ciel austral. Elle appartient à l'une des galaxies voisines de la Voie Lactée, le Grand Nuage de Magellan. La Nébuleuse de la Tarentule contient plus d'un demi million de fois la masse du Soleil, ce vaste et flamboyant nuage accueille certaines des étoiles les plus massives connues.
La nébuleuse doit son nom à la disposition de ses secteurs les plus lumineux qui ressemblent en quelque sorte aux pattes d'une araignée.
Si la nébuleuse de la tarentule se situait dans notre propre galaxie, à la distance d'une autre pépinière stellaire, la Nébuleuse d'Orion (distante de seulement 1 350 années-lumière), elle couvrirait un quart du ciel et serait visible même en plein jour.
La nébuleuse planétaire NGC 2818 est nichée à l'intérieur de l'amas ouvert d'étoiles NGC 2818A et a une magnitude visuelle de 8,2 et donc invisible à l'œil nu. L'amas et la nébuleuse se situent à plus de 10 000 années-lumière, dans la constellation australe de la Boussole appelée Pyxis. Les couleurs observées proviennent des différents éléments plus ou moins ionisés qui émettent chacun dans une longueur d’onde bien particulière. Les couleurs de cette image représentent une gamme d'émissions provenant des nuages de la nébuleuse. Le rouge représente l'azote, le vert représente l'hydrogène, et le bleu, l'oxygène.
Le nom de "nébuleuse planétaire" provient des premières observations de ces objets qui ont parfois un aspect circulaire, comme une planète.
En réalité il s'agit d'étoiles arrivées en fin de vie, qui expulsent violemment sous forme de gaz, une bonne partie de la matière qui les compose.
La nébuleuse planétaire NGC2818 est détachée des étoiles environnantes. Cette image de Hubble a été prise en Novembre 2008 avec l'instrument WFPC2 (Wide Field Planetary Camera 2).
La nébuleuse par réflexion NGC 1333 se trouve à environ 1000 années-lumière du Soleil, dans la constellation de Persée (Perseus).
En lumière visible, NGC 1333 apparait comme une nébuleuse par réflexion typique de couleur bleutée, caractéristique de la réflexion de la lumière des étoiles, sur les nuages de gaz et de poussières.
NGC 1333 se trouve en lisière d’un nuage moléculaire, en rouge foncé, cette image montre des détails de la région avec des émissions rougeâtres en jets et en gaz luminescent provenant des étoiles nouvellement formées.
NGC 1333 contient en réalité des centaines d’étoiles âgées de moins d’un million d’années, la plupart encore dissimulées à la vue des télescopes optiques par les nuages de gaz et de poussières très denses.
La nébuleuse planétaire de l'Esquimau ou NGC 2392, a été découverte en 1787 par l'astronome William Herschel dans la constellation des Gémeaux. NGC 2392 ressemble à une tête entourée d'une parka.
Cette nébuleuse est constituée de deux disques, le disque intérieur assez brillant et un le disque extérieur en forme d'anneau irrégulier.
NGC 2392 est à une distance de 4000 année-lumière environ. Il y a à peine 10 000 ans, le gaz visible sur l'image ci-contre, constituait les couches extérieures d’une étoile de type solaire.
L'étoile centrale est clairement visible sur cette image.
Les filaments internes visibles en blanc ont été éjectés par de violents vents de particules provenant de cette étoile centrale.
Le disque extérieur contient des filaments de couleur orange, d'une année-lumière de long.
La nébuleuse NGC 6302, aussi appelée papillon nous révèle en détail, les éjections de gaz et de matière par son étoile centrale. Cette étoile est cachée par un nuage épais de poussières.
Les grappes lumineuses du ciel nocturne vues de la Terre sont souvent nommés avec des noms de fleurs ou d'insectes, et NGC 6302 ne fait pas exception.
Avec une température de surface estimée à environ 250 000 degrés Celsius, l'étoile centrale de cette nébuleuse planétaire particulière est exceptionnellement chaude. Bien que cachée en vue directe, l'étoile centrale brille de mille feux dans la lumière ultraviolette du spectre électromagnétique. Cette image considérablement détaillée de la nébuleuse formée par l'étoile centrale mourante, a été enregistrée avec la Wide Field Camera 3 (WFC3), le 27 juillet 2009. Après la nouvelle mise à niveau du télescope spatial Hubble, en mai 2009, le satellite a fourni de superbes images encore plus détaillées, dont celle ci-contre. On peut observer, au centre de l'image, le tore de poussières sombres représentant le corps du papillon, dans une cavité lumineuse de gaz ionisé. La poussière lumineuse éjectée de part et d'autre de l'étoile forme de magnifiques ailes de papillon colorées. De l'hydrogène moléculaire a été détectée dans ce linceul cosmique de l'étoile chaude. La molécule d'hydrogène est la plus abondante de l'Univers. NGC 6302 se trouve à environ 4000 années-lumière dans la constellation du Scorpion.
Vers la fin de leur vie de nombreuses étoiles de faible masse, comme notre Soleil, perdent leurs couches extérieures de gaz, laissant derrière elles, une petite étoile chaude. Dans cette nébuleuse, le gaz est éjecté vers l'extérieur de l'étoile de façon inégale et irrégulière, à une vitesse d'environ 400 km/s, ce qui en fait une explosion particulièrement violente.
N. B. : À la fin de sa vie, une naine jaune devient une géante rouge puis une naine blanche. Le Soleil est une naine jaune typique.
La phase géante rouge annonce la fin de vie d'une naine jaune. Une étoile atteint ce stade lorsque son cœur a épuisé son principal carburant, l'hydrogène.
Des réactions de fusion de l'hélium se déclenchent alors, et tandis que le centre de l'étoile se contracte, ses couches externes gonflent, refroidissent et rougissent.
Transformé en carbone et en oxygène, l'hélium s'épuise à son tour et l'étoile meurt.
L'astre se débarrasse alors de ses couches externes et son centre se contracte pour devenir une naine blanche de la taille d'une planète.
La nébuleuse NGC 6888, aussi appelée nébuleuse du croissant, est une bulle Wolf-Rayet d’environ 25 années-lumière de diamètre. Le vent stellaire, gonflant cette bulle, est généré par l'étoile géante centrale.
La géante rouge qui se trouve au cœur de NGC 6888 est rangée dans la catégorie des étoiles de Wolf-Rayet (WR 136). Une étoile Wolf-Rayet (WR) est une étoile chaude, massive et évoluée présentant un taux de perte de masse très élevé. Cette étoile n'est plus sur la séquence principale, la combustion de son hydrogène est terminée, elle est passée au stade suivant, l'hélium puis plus tard celle du carbone, puis de l'oxygène, puis du silicium,... L'expulsion de son enveloppe lui fait perdre une masse équivalente à celle du Soleil tous les 10 000 ans. c'est-à-dire que son carburant se consume à un rythme prodigieux et en fin de vie cette étoile explosera en supernova. La nébuleuse du Croissant se situe dans la constellation du Cygne, à environ 5 000 années-lumière.
La nébuleuse NGC 6357, War and Peace Nebula en anglais, est une nébuleuse en émission située à environ 8 000 années-lumière de la Terre vers la constellation du Scorpion.
Les images obtenues dans l'infrarouge moyen ont conduit à son nom évocateur, la nébuleuse de la guerre et de la paix. En effet, parce qu'à ces longueurs d'onde, la partie nord-ouest ressemble à une colombe, alors que la partie orientale ressemble vaguement à un crâne humain. Par contre en lumière visible, comme dans l'image ci-contre, son surnom, la nébuleuse du Homard, semble plus approprié.
Cette nébuleuse couvre une vaste zone du ciel de 400 années-lumière de large environ.
Cette grande nébuleuse accueille un amas ouvert d'étoiles, appelé Pismis 24, qui abrite quelques étoiles super massives dont certaines dépassent les 100 masses solaires.
Autour de cette région, d'énormes piliers de poussière et de gaz produisent des nuages proto-stellaires, d'étoiles en formation.
Le rayonnement ultraviolet intense venant de l'étoile Pismis 24, réchauffe le gaz environnant et diffuse sur l'ensemble de la région, une lueur rouge.
Les vents interstellaires, le rayonnement puissant des étoiles et la gravité s'associent pour donner à ces voiles de poussières et de gaz, de magnifiques formes.
La nébuleuse NGC 6334 ou de la Patte de Chat, the Cat's Paw en anglais, est une nébuleuse complexe par émission, située à 5 500 années-lumière, vers la constellation du Scorpion (Scorpius).
Les observateurs peuvent admirer, à l'œil nu, la nébuleuse Cat's Paw, près de l'extrémité de la queue du Scorpion, dans la région sud de la constellation.
Les couleurs rouges de la nébuleuse de la Patte de Chat proviennent du flamboiement des étoiles nouvelles, situées en son sein. Certaines d'entre elles sont dix fois plus massives que notre Soleil, dont la masse est égale à 1,9891x1030 kg. Ces jeunes étoiles sont nées au cours des quelques derniers millions d'années. Abritées derrière des nuages massifs de poussière, ces étoiles éclairent et chauffent le gaz environnant, ce qui donne ces lueurs rouges.
Le rouge est la signature des atomes ionisés de l'hydrogène.
Sir John Herschel, mathématicien et astronome anglais, a découvert la Cat's Paw Nebula le 7 Juin 1837, en l'observant depuis le cap de Bonne-Espérance en Afrique du Sud. Elle est référencée depuis en tant que NGC 6334 dans le nouveau catalogue général.
La nébuleuse du Crabe ou M1 est le résultat caractéristique d'une explosion d'étoile ou les restes de matière visible de l'explosion d'une supernova.
Cette supernova a explosé en 1054, observée par plusieurs astronomes d'Extrême-Orient de juillet 1054 à avril 1056. Ces filaments mystérieux, sont non seulement extrêmement complexes, mais semblent avoir moins de masse que la supernova originale et une vitesse plus élevée que prévue.
Elle est située à une distance d'environ 2 kilo parsecs soit 6 300 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Taureau. La nébuleuse a un diamètre de 11 années-lumière et sa vitesse d'expansion est de 1 500 km/s. C'est le premier objet astronomique à avoir été identifié à une explosion de supernova.
En plein centre de la nébuleuse se trouve un pulsar, c'est-à-dire une étoile à neutrons tout aussi massive que le Soleil mais avec seulement la taille d'une petite ville. Le Pulsar du Crabe tourne sur lui-même à la vitesse de 30 fois par seconde. Il rayonne environ 200 000 fois plus d'énergie que le Soleil et ceci dans une gamme de fréquence extrêmement vaste.
Une supernova est le phénomène visible, directement issus de l'explosion cataclysmique d'une étoile qui aboutit à sa destruction totale et donc à la mort de l'étoile.
Cette explosion s'accompagne d'une augmentation gigantesque de sa luminosité vue de la Terre, qui peut durer jusqu'à plusieurs semaines et même plusieurs mois. Elle est visible en plein jour et la nuit, elle peut être aussi brillante que la lune et même donner une ombre aux objets. Une supernova apparait donc souvent comme une étoile nouvelle, d'où son nom, nova. Les supernovae sont des évènements rares dans notre voie lactée, environ une à trois par siècle, par contre à l'échelle de l'univers, on en observe tous les jours. C'est lors de son explosion en supernova que l'étoile libère les éléments chimiques qu'elle a synthétisé au cours de son existence et lors de l'explosion elle-même. L'onde de choc de la supernova favorise la formation de nouvelles étoiles en accélérant la contraction de régions de gaz et de poussières du milieu interstellaire. Les novas, à la différence des supernovas sont issues des explosions thermonucléaires qui provoquent une destruction partielle de l'étoile en expulsant une partie de sa surface dans l'espace interstellaire.
NGC 7635, la nébuleuse de la Bulle, est gonflée par le vent stellaire d'une gigantesque étoile centrale de type O, l'étoile BD+602522.
Un nuage moléculaire géant est visible sur la droite de l'image. Ce nuage contient l'expansion de la bulle de gaz, alors qu'il est repoussé par les radiations chaudes de l'étoile centrale de la bulle.
La radiation réchauffe les régions denses du nuage moléculaire et provoque son illumination.
La Nébuleuse de la Bulle mesure environ 10 années-lumière de diamètre et elle est visible dans la constellation de Cassiopée.
La nébuleuse de la Bulle est connue également sous la référence NGC 7635. On estime sa distance aux alentours de 11 000 années-lumière.
NGC 2237 ou la nébuleuse de la Rosette, est un vaste nuage de gaz et de poussières qui s'étend sur environ 100 années-lumière, elle est aussi connue pour être une pouponnière stellaire géante.
Elle se trouve en direction de la constellation de la Licorne à 4 500 années-lumière du système solaire.
L'image de droite montre qu'une partie de la nébuleuse de la Rosette, le centre est en bas à gauche. Ce qui caractérise cette image est la sculpture dessinée par les globules de poussières sombres qui vont du bas, en haut à gauche de l'image. On retrouve cette bande sur l'image de gauche.
Les fines bandes de poussière et de gaz, au centre, sont érodées par le rayonnement énergétique et les vents des étoiles centrales massives situées à gauche, qui se sont formées il y a 4 millions d'années.
Ces étoiles émettent un rayonnement ultraviolet qui ionise l'hydrogène du nuage environnant, ce qui donne cette couleur rouge sur l'image ci-contre, prise par le télescope de 0,9m de la National Science Foundation de Kitt Peak.
Sur l'image de droite, les couleurs sont spécifiques, le soufre apparait en rouge, l’hydrogène en vert et l’oxygène en bleu. La nébuleuse de la Rosette est du type "à émission".
Les parties les plus brillantes de la Rosette portent diverses appellations : NGC2237, NGC2238, NGC2239 et NGC2246. L’amas d’étoiles du centre est désigné NGC2244, et héberge des étoiles très chaudes de type O à l’origine de la radiation ultraviolette qui fait briller le gaz de la Rosette. Les 6 étoiles brillantes de l'amas ouvert NGC 2244, au centre de la nébuleuse permettent de la repérer sous un ciel très noir.
IC 1795 est une nébuleuse en émission, qui comprend un ensemble de nuages de poussière colorée par le gaz environnant (photo de droite). Cette région est également appelée parfois NGC 896, mais en fait NGC 896 n'est que la partie la plus brillante de IC 1795. Cette petite nébuleuse est située dans un cadre complexe, beaucoup plus vaste, de nébuleuses à émission, connues sous les noms de nébuleuse du cœur et nébuleuse de l'âme (photo ci-contre). C'est une région de formation d’étoiles située dans la constellation boréale de Cassiopée. Les fausses couleurs de la nébuleuse sont restituées par des filtres à large bande utilisés sur l'image de droite, prise par le télescope spatial Hubble. Le bleu représente les émissions de l’oxygène, le vert celles de l’hydrogène, et le rouge celles du soufre.
IC 1795 de magnitude 7, est proche de sa voisine, IC 1805, la nébuleuse du Cœur, elle est située à environ 6000 années-lumière du système solaire, dans le bras de Persée de notre Galaxie, la Voie lactée.
N. B. : les nébuleuses en émission sont constituées de nuages de gaz (neutre ou ionisé) émettant de la lumière dans différentes couleurs. Les étoiles jeunes et chaudes qui se trouvent dans les nuages produisent des photons de haute énergie. Ce rayonnement intense excite les atomes du nuage qui émettent à leur tour des photons.
IC 1805, surnommée la Nébuleuse du Cœur, est une nébuleuse par émission située à environ 7 500 année-lumière dans la constellation de Cassiopée. Elle couvre un champ d'environ 60 minutes d'arc, ce qui correspond approximativement à 200 années-lumière.
Dans les régions centrales de la nébuleuse IC 1805, les nuages de poussières ont des formes fantastiques.
Les nuages sont en fait sculptés par les vents stellaires et les diverses radiations en provenance des étoiles massives chaudes. Ces étoiles font partie d’un amas d’étoiles nouveau-né, Melotte 15.
Âgées d’à peine 1,5 millions d’années, les étoiles de l’amas sont bien visibles sur cette image colorée.
Les nuages sombres de poussières se détachent sur le fond gazeux très lumineux.
Cette mosaïque d’images a été prise avec des filtres à bande étroite, la vue s’étend sur environ 40 années-lumière et montre les émissions de l’hydrogène, en vert, du soufre en rouge et de l’oxygène en nuances de bleu.
Les images à large champ de cette nébuleuse révèlent une forme rappelant un cœur. C'est pour cela qu'elle est populairement appelée Nébuleuse du Cœur.
La Nébuleuse de la Flamme, ou NGC 2024, est située à une distance de 900 à 1500 années-lumière, dans la constellation d'Orion. La nébuleuse de la Flamme fait partie du complexe du nuage moléculaire d'Orion, une région de formation d'étoiles qui comprend la fameuse nébuleuse de la Tête de Cheval. On trouve énormément de nébuleuses dans la région d'Orion dont IC 2118, NGC 1788, IC 423, NGC 1973, Sharpless 264, NGC 1975, NGC 1976, NGC 1977, NGC 1980, NGC 1982, NGC 1990, NGC 1999, IC 426, IC 430, IC 431, IC 432, IC 434, NGC 2023, NGC 2024, IC 435, Sharpless 276, NGC 2064, NGC 2067, NGC 2068, NGC 2071.
La nébuleuse de la flamme domine le haut de cette photo, Alnitak ou Zeta Orionis (ζ Ori) est l'étoile la plus brillante dans le haut à droite de la photo.
Alnitak est l'étoile la plus orientale des trois étoiles brillantes de la ceinture d'Orion. Elle émet des ultraviolets énergétiques qui ionisent les nuages d'hydrogène gazeux environnants.
Sous la nébuleuse de la flamme, on trouve le grand nuage de poussière sombre de la nébuleuse NGC 2023 dans lequel une étoile de magnitude 8,5 diffuse une large lumière en surface. Cette image a été prise par VISTA, le télescope de l’Observatoire du Cerro Paranal de l’ESO dans le désert d’Atacama au nord du Chili.
La couleur rouge de cette nébuleuse est due à la luminosité des atomes ionisés d’hydrogène.
VISTA est situé sur un sommet proche de celui du VLT. Le miroir principal de VISTA a un diamètre de 4,1 mètres. Sa caméra de 3 tonnes refroidie à – 200 degrés Celsius est sensibles au rayonnement infrarouge. Cet atout lui permet d'observer des objets impossibles à voir en lumière visible, cachés derrière les nuages de poussière. VISTA va consacrer une grande partie de son temps à cartographier en détail, le ciel austral. Il cartographiera aussi en trois dimensions la structure de notre Galaxie et des Nuages de Magellan.
IC 1396 s'étend sur des centaines d'années-lumière, c'est une nébuleuse d'émission composée d'un mélange rougeoyant de gaz cosmique et de nuages de poussières interstellaires froides et sombres.
Les étoiles en formation dans cette région, sont seulement à environ 3000 années-lumière de la Terre. Cette photographie particulièrement colorée de la région est un composite d'images numériques enregistrées à travers des filtres à bande étroite.
Les filtres bloquent effectivement l'essentiel de la lumière, mais véhiculent les longueurs d'ondes caractéristiques des atomes rougeoyants de la nébuleuse.
En fait, dans le jeu de couleurs utilisées sur cette image, il est facile de retracer quelques-uns des éléments qui contribuent à l'émission d'IC 1396. L'émission des atomes de soufre est indiquée en rouge, celle des atomes d'hydrogène en vert, et de l'oxygène en bleu. Ce magnifique résultat est plus beau mais très différent de ce que l'œil pourrait voir.
IC 1396 se situe dans le haut et loin de la constellation de Céphée.
La forme intrigante sombre à l'intérieur d'IC 1396, qui serpente de droite à gauche au centre, c'est la nébuleuse de la trompe d'éléphant, elle est située juste à droite du centre de la nébuleuse.
Cette trompe d’éléphant cosmique fait plus de 20 années-lumière de long. Elle est constituée de sombres nuages cosmiques en forme de vrille contenant la matière première pour la formation des étoiles.
En son sein, se cachent des protoétoiles énergétiques qui dévorent la poussière environnante.
IC 1396 couvre une grande région du ciel, d'environ 5 degrés.
Le centre de la nébuleuse est ici éclairé par une brillante étoile centrale.
M78 est une nébuleuse diffuse en émission située au bord du Baudrier d'Orion. Elle fut découverte par Pierre Méchain en 1780, Charles Messier l'ajouta à son catalogue le 17 décembre de la même année.
La douce lueur bleue surnaturelle de cette petite nébuleuse de magnitude 8,3 provient de 2 jeunes étoiles chaudes blanc-bleu situées à l'intérieur. Ces 2 étoiles HD 38563A et HD 38563B, ont une magnitude apparente de 10. M78 correspond à un fragment illuminé de la vaste et sombre nébuleuse qui enserre une grande partie de la ceinture et de l'épée d'Orion. Une autre série de fragments également éclairés forment un arc connu sous le nom de Boucle de Barnard, d'après l'astronome américain Edward Emerson Barnard. Des colonnes de poussière sombres sont visibles sur cette image caractéristique de M78.
Cette poussière filamentaire sombre absorbe non seulement la lumière, mais réfléchit également la lumière de plusieurs étoiles bleues brillantes qui se sont formées récemment dans la nébuleuse.
M78 mesure environ 5 années-lumière de diamètre et peut être vue dans un petit télescope. M78 est distante de 1600 années-lumière, elle est vue ici telle qu'elle était il y a 1600 ans puisque c’est le temps que met la lumière pour nous parvenir.
M78 appartient au plus vaste complexe du nuage moléculaire d’Orion qui comprend la Grande Nébuleuse d’Orion et la Nébuleuse de la Tête de Cheval. Ces nébuleuses ne représentent qu’une toute petite partie de la richesse en objets interstellaires de la région d'Orion.
Cette nébuleuse par émission en forme de casque ailé suggestif est appelée communément Le Casque de Thor. Le diamètre du casque approprié à un dieu scandinave, est de 30 années-lumière.
En réalité, le casque est une bulle de matière interstellaire, soufflée par les vents énergétiques provenant de l'étoile centrale, extrêmement chaude, massive et brillante, créée au sein du nuage moléculaire qui l'entoure.
Identifiée comme une étoile de Wolf-Rayet, l'astre central est une étoile géante extrêmement chaude.
Les étoiles de Wolf-Rayet sont de rares étoiles géantes bleues qui développent des vents stellaires voyageant à des millions de kilomètres par heure.
Les interactions avec un vaste nuage moléculaire proche contribueraient aux formes complexes et aux structures courbes des arcs de choc de cette nébuleuse.
On pense qu'elle traverse une phase très brève de son évolution précédant son explosion en supernova.
Cataloguée sous le numéro NGC 2359, la nébuleuse est située à 15 000 années-lumière dans la constellation du Grand Chien. Cette image très nette montre des détails remarquables des structures en filaments de la nébuleuse. On y aperçoit aussi des couleurs d'émeraude dues aux émissions d'atomes d'oxygène répartis dans le gaz luminescent.
Sur ce magnifique ciel étoilé, se détache, comme un bouton de rose rouge, IC 5146, appelée aussi, la nébuleuse du Cocon. Cette nébuleuse ne dévoile sa forme circulaire qu'aux clichés à longue pose.
Ce champ surpeuplé d'étoiles s’étend sur 3 degrés d’arc dans la constellation du Cygne.
La longue trainée noire, qui part de la droite de l'image et qui se termine dans la nébuleuse du Cocon, est un nuage de poussière interstellaire. Ces longs filaments de poussière ressortent en noir sur cette image en vraies couleurs. Ce sont dans de tels filaments que commencent les processus de naissance des étoiles.
La nébuleuse du Cocon mesure quelque 15 années-lumière de diamètre, et se trouve à environ 4 000 années-lumière de notre système solaire.
Comme beaucoup de régions de formation d’étoiles, la nébuleuse du Cocon brille principalement d’un beau rouge rosé, qui correspond à l’ionisation de l’hydrogène par les jeunes et chaudes étoiles réunies en amas.
On aperçoit aussi un nuage bleu entourant la nébuleuse du Cocon, ce bleu vient de la réflexion de la lumière des étoiles sur la poussière.
Au centre de la nébuleuse, on voit une brillante étoile jeune de quelques centaines de milliers d’années d’existence. Elle génère à elle seule, la luminosité de la nébuleuse.
L'image de la nébuleuse du Sorcier (ci-contre), publiée sur le célèbre portail d’astronomie APOD (Astronomy Picture Of the Day), a été prise par l’astronome amateur et photographe Rolf Geissinger.
Cette splendeur du ciel est éclairée par les étoiles qu'elle contient et par les étoiles proches situées derrière elles. La gravitation suffisamment forte de la nébuleuse NGC 7380, déclenche la naissance des étoiles en son cœur. Les vents stellaires et les radiations des étoiles sont tellement puissants que le gaz et la poussière sont repoussés et créent des falaises de matière resplendissantes.
La nébuleuse du Sorcier est située à seulement 8 000 années-lumière, elle entoure l’amas ouvert NGC 7380.
La forme de ces falaises cosmiques de poussière entre les étoiles, peut évoquer la silhouette d’un sorcier médiéval, bien que l'on ne voit ni la longue robe à capuche, ni la large ceinture.
Cependant cette région de formation d’étoiles s’étend sur quelque 100 années-lumière, ce qui dans le ciel terrestre lui donne une taille apparente légèrement plus grande que celle de la Lune.
La nébuleuse du Sorcier peut se contempler avec un petit télescope, pour cela il faut pointer en direction de la constellation de Céphée, le roi d’Éthiopie.
Sharpless 2-106 se situe à environ 2 000 années-lumière en direction de la constellation du Cygne. Au premier regard, elle apparait comme une nébuleuse planétaire bipolaire, mais c'est une nébuleuse par émission, émettant de la lumière après avoir été ionisée.
L'étoile massive centrale nommée IRS4, est née il y a 100 000 ans à peine. Cette étoile éjecte sa matière, de part et d'autre, formant cette magnifique nébuleuse, nommée Sharpless 2-106 (S106).
La nébuleuse Sharpless sur cette vue, a une forme caractéristique de sablier, ou d'insecte ailé. Comme dans les nébuleuses par réflexion, la poussière réfléchit la lumière de IRS4 l'étoile centrale, qui est une source de rayonnement infrarouge (Infrared Source 4).
Des centaines de naines brunes sont présentes dans le gaz de la nébuleuse.
Les nébuleuses planétaires sont de simples sphères en forme de planète lorsqu'on regarde avec un petit télescope. Mais le télescope spatial Hubble est capable de nous montrer les détails de ces objets célestes.
Les nébuleuses planétaires ont des formes sphériques variées, ce sont des boules de gaz fluorescents expulsées par une étoile centrale en fin de vie.
Cette image de Hubble aux couleurs composites est un bel exemple de nébuleuse planétaire classique mais avec des caractéristiques complexes. Cette image de NGC 6751 a été sélectionnée en Avril 2000, pour commémorer le dixième anniversaire de Hubble en orbite. Les couleurs ont été choisies pour représenter les températures relatives du gaz (bleu, orange et rouge, du gaz le plus chaud au gaz le plus froid).
Ce sont les vents d'une chaleur intense et les radiations de l'étoile centrale qui créent la forme caractéristique des nébuleuses.
Cette étoile centrale en train de mourir, brille comme 9000 Soleils. Elle expulse ses couches gazeuses externes et expose son noyau brulant dont le fort rayonnement ultraviolet illumine le gaz éjecté.
Le diamètre de la nébuleuse est d'environ 0,85 années-lumière, soit environ 600 fois la taille de notre système solaire. NGC 6751 est à 6500 années-lumière de nous, dans la constellation de l'Aigle.
N. B. : NGC (New General Catalogue) est l'un des catalogues les plus connus dans le domaine de l'astronomie avec le catalogue Messier.
Pour prendre cette photographie de la région d'émission le photographe a orienté son télescope vers la riche nébuleuse de la constellation du Cygne, le long du plan de notre galaxie, la Voie Lactée. Populairement appelée la nébuleuse de la Tulipe cette nuée ardente de gaz et de poussières interstellaires se retrouve également dans le catalogue de 1959 publié par l'astronome Stewart Sharpless sous l'abréviation SH2-101. Cette nébuleuse est située à environ 8 000 années-lumière de distance. La belle nébuleuse complexe est montrée ici dans une image composite d'émission de soufre ionisé (rouge), d'hydrogène (vert) et d'atomes d'oxygène (bleu).
La radiation ultraviolette énergétique de la jeune étoile de classe O, HDE 227018, ionise les atomes de la nébuleuse de la Tulipe. HDE 227018 est l'étoile brillante très près de l'arc bleu au centre de l'image.
Le catalogue Sharpless est une liste de 313 nébuleuses en émission, supposée être exhaustive au nord de la déclinaison -27°.
Une première version fut publiée en 1953 avec 142 objets (Sh1) par l'astronome américain Stewart Sharpless et une dernière version fut publiée en 1959 avec 313 objets.
Les 313 objets du catalogue de Sharpless se chevauchent avec de nombreux autres catalogues, comme les 110 objets du Catalogue Messier (M), les 7 840 objets du New General Catalogue (NGC), le Catalogue Caldwell (C) (sélection des plus beaux objets des autres catalogues avec 109 objets), le Catalogue RCW (RCW) ou encore l'Index Catalogue (IC).
N. B. : Les abréviations pour les objets du catalogue de Sharpless sont : exemple en utilisant 101, Sharpless 101, Sh2-101 ou bien Sh 2-101 (pour le dernier catalogue).
La nébuleuse du boomerang est une jeune nébuleuse planétaire située dans la constellation du Centaure à 5000 années-lumière du système solaire. L'étoile centrale encore lumineuse mais en fin de vie, expulse sa coquille de gaz et de poussière dans l'espace glacial. Ces gaz forment un nuage de matière qui s'étend autour de l'étoile en forme d'ailes de papillon. Cette nébuleuse est officiellement connue pour être l'objet le plus froid de l'Univers. En effet la température globale a été mesurée à 1° kelvin (1 degré au-dessus du zéro absolu), ce qui est encore plus froid que la température du fond de l'espace, dilué et refroidi par l'expansion de l'Univers, qui lui possède une température de 2,728 K (-270,424 °C). Cette information a été révélé en 1995 par deux astronomes Sahai et Nyman qui ont observé la nébuleuse avec le télescope submillimétrique de 15 mètres situé au Chili.
Sa forme diffuse en nœud de papillon la rend très différente des autres nébuleuses planétaires qui ressemblent généralement à des disques diffus très colorés ou à des bulles soufflées par une étoile centrale mourante.
Cependant, la nébuleuse du boomerang est si jeune qu'elle n'a pas eu le temps de développer cette structure ronde.
La forme générale en ailes de papillon semble avoir été créée par un vent excessivement violent qui a soufflé le gaz très loin de l'étoile centrale. C'est justement cette expansion rapide de la nébuleuse qui a refroidi le gaz jusqu'à atteindre cette incroyable température de 1°K. La couleur bleue de l'image provient de la lumière de l'étoile centrale réfléchie par les particules de poussière.
La spectaculaire image capturée par le télescope Hubble, nous montre le couple nébuleuse M1-67 et son étoile Hen 2-427, plus communément connue comme WR 124. La nébuleuse entoure parfaitement son étoile.
Les deux objets, capturés ici par le télescope spatial Hubble de la NASA / ESA se trouvent dans la constellation du Sagittaire et se situent à 15 000 années-lumière de distance. L'étoile Hen 2-427 brille au centre de cette image qui semble explosive. Autour de l'étoile, des nuages de gaz chaud sont éjectés dans l'espace à plus de 150 000 km par heure.
L'étoile Hen 2-427 est une étoile Wolf-Rayet, nommée d'après les astronomes Charles Wolf et Georges Rayet. Les étoiles Wolf-Rayet sont des étoiles super-chaudes caractérisées par une éjection de masse violente.
L'âge de la nébuleuse M1-67 est estimée à 10 000 ans, un bébé en termes astronomiques.
Cette vue est une des plus belle vue de nébuleuse connue.