La grande nébuleuse de la Carène (Eta Carinae) est cataloguée sous la référence NGC 3372. Elle couvre environ trois degrés du ciel, à la distance de 10 000 années lumière cela correspond à un diamètre de 300 années lumière.
La nébuleuse de la Carène est le joyau de l'hémisphère sud, ce qui en fait une des plus grandes régions de formation d’étoiles de notre galaxie. C'est aussi, la
Ces piliers fantastiques de poussières rayonnantes et de gaz, parsemés d'étoiles nouvelles, ont été sculptés par le vent intense et la radiation de l'étoile principale Eta Carinae, et d'autres étoiles massives proches.
La nébuleuse de la Carène abrite plus de 14 000 étoiles. Cette région de formation d'étoiles de la nébuleuse de la Carène a été analysée par le Chandra X-Ray Observatory qui a détecté, plus de 14 000 étoiles. La vue de Chandra X-Ray fournit des preuves solides sur les étoiles massives qui se sont autodétruites à proximité de cette région.
Premièrement, il y a un déficit constaté de brillantes sources de rayons X dans la zone connue comme Trumpler 15, ce qui suggère que certaines des étoiles massives dans ce groupe ont déjà été détruites par des explosions de supernova.
Trumpler 15 est situé dans la partie nord de l'image. C'est l'un des dix amas d'étoiles dans la nébuleuse de la Carène. Les astronomes ont détecté six étoiles à neutrons. Ce sont des noyaux denses d'étoiles, souvent laissés derrière elles, après leur explosion en supernova. C'est une preuve supplémentaire de l'activité des supernova, dans la Carène.
Les précédentes observations avaient détecté seulement une étoile à neutrons dans la Carène.
Les rayons X sont produits dans le cosmos quand la matière est chauffée à des millions de degrés.
Ces températures se produisent là où il y a des champs magnétiques élevés, ou une extrême gravité.
Le télescope à rayons X peut détecter les gaz chauds de l'explosion d'une étoile ou les rayons X de la matière tourbillonnante au bord d'un trou noir.
Le Chandra X-ray Observatory, qui a été lancé par la navette spatiale Columbia en 1999, permet de mieux définir les régions chaudes et turbulentes de l'espace. Cette clarté accrue, dans une autre gamme de fréquence, les rayons X, peut aider les scientifiques à répondre à des questions fondamentales sur l'origine, l'évolution et le destin de l'univers.