En fin de vie une étoile brille surtout dans l'ultraviolet. Ce rayonnement illumine alors, les gaz expulsés jadis, en les ionisant, et forme ainsi une nébuleuse planétaire, à l'aspect circulaire, comme la nébuleuse de l'Hélice. Les nébuleuses planétaires sont donc la représentation de la mort d'une étoile comme notre Soleil. Lorsque ces étoiles meurent, elles expulsent dans l'espace leurs couches gazeuses externes.
La nébuleuse de l'Hélice est une vedette cosmique souvent photographiée par les astronomes amateurs pour ses couleurs vives et sa ressemblance avec un œil gigantesque, ouvert sur le cosmos. Découverte au 18ème siècle, elle est située à environ 650 années-lumière dans la constellation du Verseau.
La nébuleuse de l'Hélice a passé sa vie à transformer l'hydrogène en hélium dans un emballement de réactions de fusion nucléaire qui se sont déroulées dans son cœur. C'est ce processus de fusion qui a fourni toute la lumière et la chaleur de l'étoile durant sa vie. Notre Soleil suit le même processus mais lui, mourra que dans 5 milliards d'années lorsque le carburant d'hydrogène sera épuisé.
La fusion de l'hélium commencera pour se transformer en carbone, puis le carbone en azote et l'azote en oxygène. L'étoile sera alors vraiment morte, soufflant au large ses couches gazeuses externes. Le petit cœur chaud et dense restant, est appelé une naine blanche qui aura la taille de la Terre, mais avec une masse très proche de celle de l'étoile d'origine. La lueur de cette nébuleuse planétaire est particulièrement intrigante car elle semble étonnamment similaire dans une large bande du spectre, allant de l'ultraviolet à l'infrarouge.
La nébuleuse Helix reste reconnaissable quelque soit la longueur d'onde observée, mais la combinaison d'une image prise dans l'ultraviolet avec une image prise dans le spectre de l'infrarouge, comme ici, met en évidence quelques différences subtiles.
L'intense rayonnement ultraviolet de la naine blanche réchauffe les couches de gaz expulsées, qui brillent avec éclat dans l'infrarouge.
GALEX a choisi la lumière ultraviolette pour observer cette nébuleuse, elle est visible en bleu, tandis que le télescope spatial Spitzer a utilisé la signature infrarouge de la poussière et du gaz, en jaune sur l'image. Une partie du champ au-delà de la nébuleuse, n'a pas été observé par Spitzer, mais par Survey Explorer (WISE), dans l'infrarouge aussi.
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Ces poussières sont probablement les vestiges expulsés des comètes qui ont survécu à la mort de leur étoile. Avant que l'étoile ne meurt, les planètes et les comètes étaient ordonnées. Quand l'étoile, manquant d'hydrogène, a soufflé ses couches extérieures, les corps glacés et les planètes extérieures auraient été ballotés, soulevant ce nuage de poussière cosmique.
Toutes les planètes intérieures du système ont disparu dans le feu de leur étoile mourante.
N. B. : la nébuleuse de l'Hélice ou NGC 7293 ressemble étrangement à un œil humain, ceci lui a valu le surnom de "L’œil de Dieu".