La grande nébuleuse de la Carène (Eta Carinae) est cataloguée sous la référence NGC 3372, elle couvre environ trois degrés du ciel à la distance de 10 000 années lumière, ce qui correspond à un diamètre de 300 années lumière. C'est le joyau de l'hémisphère sud, ce qui en fait une des plus grandes régions de formation d’étoiles de notre galaxie. C’est aussi, la région HII On appelle régions HII, des régions constituées de nuages principalement composés d'hydrogène et dont la plupart des atomes sont ionisés et s'étendant sur plusieurs années-lumière. L'ionisation est produite par la proximité d'une ou plusieurs étoiles très chaudes, de type spectral O ou B, qui rayonnent fortement dans l'ultraviolet extrême, ionisant ainsi le gaz alentour, à partir duquel ces étoiles se sont formées. (région d'hydrogène ionisé), la plus brillante de la Voie Lactée. Son diamètre angulaire excède les 4° sur photographie.
La petite nébuleuse obscure dite du "Trou de serrure (Keyhole)", est le nuage absorbant au centre de la nébuleuse, qui se juxtapose sur la partie la plus lumineuse de la nébuleuse où l'étoile h Carinae s'y niche. La nébuleuse de la Carène est une nébuleuse géante située dans le Bras du Sagittaire de notre Galaxie. Bien que située à 7 500 années lumière de nous, dans la voie lactée, elle est assez brillante pour être vue à l'œil nue, mais uniquement depuis l'hémisphère austral.
Ces piliers fantastiques de poussières rayonnantes et de gaz, parsemés d'étoiles nouvelles, ont été sculptés par le vent intense et la radiation de l'étoile principale Eta Carinae, et d'autres étoiles massives proches.
Eta Carinae était dans les années 1830, l'une des étoiles les plus brillantes du ciel, pour s'estomper de façon spectaculaire.
Eta Carinae pourrait exploser définitivement en une supernova, dans les prochains mille ans. Sa luminosité est environ quatre millions de fois celle du soleil, et sa masse estimée est environ 100 à 150 masses solaire.
Cette étoile est l'une des étoiles les plus massives actuellement découvertes.
Eta Carinae est au centre en haut de l'image à proximité de la nébuleuse du trou de serrure NGC 3324.
La nébuleuse du Cygne ou M17 est une nébuleuse en émission découverte par De Chéseaux en 1746 puis redécouverte par Messier en 1764 située dans le Sagittaire. Egalement connue sous les noms de nébuleuse Oméga, le Cygne, le Fer à Cheval, ou le Homard, cette nébuleuse très brillante, aux couleurs rosées, est visible à l'œil nu sous les basses latitudes (magnitude apparente 6).
Ceci est du au fait qu'elle abrite des étoiles jeunes nées de la nébuleuse et qui irradient le gaz alentour, créant ainsi une région HII On appelle régions HII des nébuleuses à émission constituées de nuages principalement composés d'hydrogène et dont la plupart des atomes sont ionisés, et s'étendant parfois sur plusieurs années-lumière. L'ionisation est produite par la proximité d'une ou plusieurs étoiles très chaudes, de type spectral O ou B, qui rayonnent fortement dans l'ultraviolet extrême, ionisant ainsi le gaz alentour, à partir duquel ces étoiles se sont à l'origine formées. , la couleur rouge de la nébuleuse est d'ailleurs celle de l'hydrogène ionisé.
En infrarouge, on a pu y observer une quantité importante de poussières favorables à la formations d'étoiles.
Au sein de la nébuleuse se trouverait un amas ouvert constitué d'une trentaine d'étoiles masquées par la nébuleuse. Le diamètre de la nébuleuse avoisine les 40 années-lumière. La masse totale du gaz qui forme la nébuleuse Oméga est d'environ 800 fois celle du Soleil.
Ce gaz s'étend sur plus de 40 années-lumière.
M17 est située à 5500 années lumière de notre système solaire.
M16 et M17 seraient dans le même bras spiral de la Voie Lactée (le bras du Sagittaire ou Sagittaire-Carène) et font peut-être partie du même complexe géant de nuages de matière interstellaire.
Les Pléiades constituent un amas ouvert d'étoiles, M45, qui s'observe dans l'hémisphère nord, dans la constellation du Taureau. C'est le plus célèbre groupe d'étoiles du ciel car on peut le voir sans jumelles, même sous les lumières de nos villes polluées.
L'origine du nom « Pléiades » provient de la mythologie grecque : les Pléiades sont sept sœurs, filles d'Atlas et de Pléioné : Astérope, Mérope (ou Dryope, ou Aéro), Électre, Maïa, Taygète, Célaéno (ou Sélène) et Alcyone.
On dénombre aujourd'hui environ 500 étoiles composant cet amas, dont une douzaine sont visibles à l'œil nu.
Il s'étend sur 2°, soit l'équivalent de 4 fois le diamètre apparent de la Lune.
Sa densité est donc relativement faible par rapport aux autres amas ouverts.
L'âge de l'amas est estimé à 100 millions d'années, mais il ne devrait pas vivre longtemps puisqu'il devrait se séparer dans 250 millions d'années, en partie à cause de sa faible densité.
L’image en fausses couleurs couvre environ un degré du ciel, soit 7 années-lumière à la distance des Pléiades.
Les régions les plus denses de poussière apparaissent en jaunes et rouges. Les données de Spitzer ont révélé la présence de nombreuses étoiles froides de faible masse, de naines brunes ou étoiles ratées.
Le groupe des pléiades contient plus de 3000 étoiles situées à 400 années lumière sur un diamètre de seulement 13 années lumière.
Le télescope spatial Hubble, a très souvent photographié la nébuleuse de l'Aigle ou M16. Dans son cœur on découvre de vastes colonnes de poussières. Ces colonnes abritent, des globules de Bok (énormes nuages de gaz et de poussières d'une masse de 10 à 50 fois la masse du Soleil) où naissent des étoiles. Ces colonnes sont surnommées les Piliers de la Création.
L'image acquise en 1995 montrait déjà des détails très fins à l'intérieur de ses piliers de gaz, véritables pouponnières stellaires. De loin, ça ressemble à un aigle. Un examen plus attentif de la Nébuleuse de l'Aigle, montre que la brillante région est en réalité une fenêtre au centre d'une plus grosse coquille sombre de poussière. A travers cette fenêtre, un atelier très illuminé apparait là où tout un amas ouvert d'étoiles est en train de se former.
Dans cette cavité, de hauts piliers et des globules ronds de poussière sombre et de gaz moléculaire froid demeurent là où les étoiles continuent à se former. Plusieurs jeunes étoiles brillantes bleues sont déjà visibles. Leurs lumières et leurs vents soufflent les filaments restants ainsi que les murs de gaz et de poussière.
La nébuleuse par émission de l'Aigle, étiquetée M16, est située à environ 7 000 années-lumière de la Terre, couvre environ 20 années-lumière. Elle est visible avec des jumelles en direction de la constellation du Serpent.
La fine colonne verticale de poussières d'étoiles en formation que l'on voit au centre de l'image un peu à gauche, est connue sous le nom de la fée de la nébuleuse de l'aigle.
La nébuleuse de l'insecte ou NGC 6302, aussi appelée papillon nous révèle en détail, les éjections de gaz et de matière par son étoile centrale. Cette étoile est cachée par un nuage épais de poussières. Les grappes lumineuses du ciel nocturne vues de la Terre sont souvent nommés avec des noms de fleurs ou d'insectes, et NGC 6302 ne fait pas exception. Avec une température de surface estimée à environ 250 000 degrés Celsius, l'étoile centrale de cette nébuleuse planétaire particulière est exceptionnellement chaude.
Bien que cachée en vue directe, l'étoile centrale brille de mille feux dans la lumière ultraviolette du spectre électromagnétique.
Cette image considérablement détaillée de la nébuleuse formée par l'étoile centrale mourante, a été enregistrée avec la Wide Field Camera 3 (WFC3), le 27 juillet 2009.
Après la nouvelle mise à niveau du télescope spatial Hubble, en mai 2009, le satellite a fourni de superbes images encore plus détaillées, dont celle ci-contre.
On peut observer, au centre de l'image, le tore de poussières sombres représentant le corps du papillon, dans une cavité lumineuse de gaz ionisé.
La poussière lumineuse éjectée de part et d'autre de l'étoile forme de magnifiques ailes de papillon colorées.
De l'hydrogène moléculaire a été détectée dans ce linceul cosmique de l'étoile chaude. La molécule d'hydrogène est la plus abondante de l'Univers.
NGC 6302 se trouve à environ 4000 années-lumière dans la constellation du Scorpion.
Vers la fin de leur vie de nombreuses étoiles de faible masse, comme notre Soleil, perdent leurs couches extérieures de gaz, laissant derrière elles, une petite étoile chaude. Dans cette nébuleuse, le gaz est éjecté vers l'extérieur de l'étoile de façon inégale et irrégulière, à une vitesse d'environ 400 km/s, ce qui en fait une explosion particulièrement violente.
N. B. : À la fin de sa vie, une naine jaune devient une géante rouge puis une naine blanche. Le Soleil est une naine jaune typique.
La phase géante rouge annonce la fin de vie d'une naine jaune. Une étoile atteint ce stade lorsque son cœur a épuisé son principal carburant, l'hydrogène.
Des réactions de fusion de l'hélium se déclenchent alors, et tandis que le centre de l'étoile se contracte, ses couches externes gonflent, refroidissent et rougissent.
Transformé en carbone et en oxygène, l'hélium s'épuise à son tour et l'étoile meurt.
L'astre se débarrasse alors de ses couches externes et son centre se contracte pour devenir une naine blanche de la taille d'une planète.
NGC 7635, la nébuleuse de la Bulle, est gonflée par le vent stellaire d'une gigantesque étoile centrale de type O, l'étoile BD+602522.
Un nuage moléculaire géant est visible sur la droite de l'image. Ce nuage contient l'expansion de la bulle de gaz, alors qu'il est repoussé par les radiations chaudes de l'étoile centrale de la bulle.
La radiation réchauffe les régions denses du nuage moléculaire et provoque son illumination.
La Nébuleuse de la Bulle mesure environ 10 années-lumière de diamètre et elle est visible dans la constellation de Cassiopée.
La nébuleuse de la Bulle est connue également sous la référence NGC 7635.
On estime sa distance aux alentours de 11 000 années-lumière.
M78 est une nébuleuse diffuse en émission située au bord du Baudrier d'Orion. Elle fut découverte par Pierre Méchain en 1780, Charles Messier l'ajouta à son catalogue le 17 décembre de la même année. La douce lueur bleue surnaturelle de cette petite nébuleuse de magnitude 8,3 provient de 2 jeunes étoiles chaudes blanc-bleu situées à l'intérieur. Ces 2 étoiles HD 38563A et HD 38563B, ont une magnitude apparente de 10. M78 correspond à un fragment illuminé de la vaste et sombre nébuleuse qui enserre une grande partie de la ceinture et de l'épée d'Orion. Une autre série de fragments également éclairés forment un arc connu sous le nom de Boucle de Barnard, d'après l'astronome américain Edward Emerson Barnard.
Des colonnes de poussière sombres sont visibles sur cette image caractéristique de M78.
Cette poussière filamentaire sombre absorbe non seulement la lumière, mais réfléchit également la lumière de plusieurs étoiles bleues brillantes qui se sont formées récemment dans la nébuleuse.
M78 mesure environ 5 années-lumière de diamètre et peut être vue dans un petit télescope. M78 est distante de 1600 années-lumière, elle est vue ici telle qu'elle était il y a 1600 ans puisque c’est le temps que met la lumière pour nous parvenir. M78 appartient au plus vaste complexe du nuage moléculaire d’Orion qui comprend la Grande Nébuleuse d’Orion et la Nébuleuse de la Tête de Cheval. Ces nébuleuses ne représentent qu’une toute petite partie de la richesse en objets interstellaires de la région d'Orion.