N81 est un nuage de gaz rougeoyant, qui abrite de jeunes et brillantes étoiles.
Le rougeoiement de cette nébuleuse est le résultat du rayonnement ultraviolet émis par ses deux étoiles les plus brillantes, 300 000 fois plus lumineuses que le Soleil. N 81 se trouve dans le Petit Nuage de Magellan, lui-même petite galaxie satellite de la Voie Lactée.
Les étoiles récentes et massives à l'intérieur de N 81 perdent leur matière très rapidement, créant de puissants vents solaires et des ondes de choc perforant le cocon de la nébuleuse extérieure.
Les deux étoiles les plus lumineuses vues sur l'image de Hubble sous la forme d'une paire très rapprochée près du centre de N 81 émettent de fortes radiations ultraviolettes, rendant la nébuleuse fluorescente.
Les images envoyées par Hubble montrent "qu'un amas d'étoiles massives jeunes est en train de détruire son cocon natal.
Le Petit Nuage de Magellan (PNM), nommé d'après le nom de l'explorateur Ferdinand Magellan, se trouve à 200 000 années-lumière et n'est visible que depuis l'hémisphère sud de la Terre.
N 81 est la 81ème nébuleuse cataloguée dans une étude sur le PNM conduite par l'astronome Karl Henize en 1950, qui par la suite vola dans la Navette spatiale en temps qu'astronaute.
L'image présentée est une représentation couleur de données obtenues en septembre 1997 avec la caméra WFPC2 de Hubble.
La Nébuleuse de la Tarentule est une gigantesque usine de fabrication d'étoiles.
C’est la plus grande nébuleuse d'émission connue.
Située à une distance d'environ 170 000 années-lumière, elle peut être observée dans la constellation de la Dorade dans le ciel austral. Elle appartient à l'une des galaxies voisines de la Voie Lactée, le Grand Nuage de Magellan.
La Nébuleuse de la Tarentule contient plus d'un demi million de fois la masse du Soleil, ce vaste et flamboyant nuage accueille certaines des étoiles les plus massives connues.
La nébuleuse doit son nom à la disposition de ses secteurs les plus lumineux qui ressemblent en quelque sorte aux pattes d'une araignée. Elles s'étendent depuis un "corps" central où un amas d'étoiles chaudes (appelé R136) illumine et structure la nébuleuse.
Le nom Tarentule, est celui d'une des plus grandes araignées terrestre. Il a été choisi en raison des proportions colossales de la nébuleuse en effet, elle mesure presque 1000 années-lumière de large et s'étend sur plus d'un tiers de degré, soit approximativement la taille de la pleine lune.
Si la nébuleuse de la tarentule se situait dans notre propre galaxie, à la distance d'une autre pépinière stellaire, la nébuleuse d'Orion (distante de seulement 1 350 années-lumière), elle couvrirait un quart du ciel et serait visible même en plein jour.
La nébuleuse du Papillon ou NGC 2346, se situe à environ 2 100 années lumière de la Terre dans la direction de la constellation de la Licorne.
Ce sont les derniers instants d'un spectaculaire système d'étoiles binaires que l'on voit sur la photo ci-contre au centre de la nébuleuse.
Ces deux étoiles sont si proches qu'elles orbitent l'une autour de l'autre en 16 jours.
Même avec Hubble, la paire d'étoiles ne peut pas être vue en tant que deux composantes séparées.
Les astronomes pensent qu'une des étoiles, en évoluant s'est développée pour devenir une géante rouge et a littéralement absorbé son compagnon.
Les étoiles ont tournoyé ensemble en spirale et la plupart des couches externes de la géante rouge ont été éjectées dans un disque bipolaire dense qui entoure maintenant l'étoile centrale.
La nébuleuse est également riche en nuages de poussières, dont certains forment de longues stries sombres qui pointent loin de l'étoile centrale.
Le télescope spatial Hubble a capturé cette image de la nébuleuse planétaire en forme "d'aile de papillon", NGC 2346.
La nébuleuse de la Tête de Cheval (officiellement connue sous le nom de Barnard 33 ou IC434 est une nébuleuse sombre dans la constellation d'Orion.
La nébuleuse se trouve juste en dessous de Alnitak (ζ Ori), l'étoile la plus à l'est de la ceinture d'Orion. Cette nébuleuse, située à 1 350 années-lumière a été découverte pour la première fois en 1888 sur une plaque photographique prise à l'observatoire du Harvard College. Elle est facilement reconnaissable par la forme en tête de cheval qui lui a donné son nom.
La nébuleuse de la tête de cheval fait partie d'un grand nuage noir moléculaire. En effet, derrière la nébuleuse se trouve de l'hydrogène qui, ionisé par l'étoile brillante proche Sigma Orionis, donne une couleur rouge.
L'obscurité de la tête de cheval est causée par la présence d'un nuage dense de gaz et de poussière. Cette dernière absorbe fortement le rayonnement visible émis par le gaz ionisé d'arrière plan (rouge sur la photo).
À la base de la tête, on trouve de jeunes étoiles en cours de formation.
La nébuleuse du Crabe ou M1 est le résultat caractéristique d'une explosion d'étoile ou les restes de matière visible de l'explosion d'une supernova. Cette supernova a explosé en 1054, observée par plusieurs astronomes d'Extrême-Orient de juillet 1054 à avril 1056. Ces filaments mystérieux, sont non seulement extrêmement complexes, mais semblent avoir moins de masse que la supernova originale et une vitesse plus élevée que prévu. Elle est située à une distance d'environ 2 kiloparsecs soit 6 300 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Taureau. La nébuleuse a un diamètre de 11 années-lumière et sa vitesse d'expansion est de 1 500 km/s. C'est le premier objet astronomique à avoir été identifié à une explosion de supernova. En plein centre de la nébuleuse se trouve un pulsar, c'est-à-dire une étoile à neutrons tout aussi massive que le Soleil mais avec seulement la taille d'une petite ville. Le Pulsar du Crabe tourne sur lui-même à la vitesse de 30 fois par seconde. Il rayonne environ 200 000 fois plus d'énergie que le Soleil et ceci dans une gamme de fréquence extrêmement vaste. Une supernova est le phénomène visible, directement issus de l'explosion cataclysmique d'une étoile qui aboutit à sa destruction totale et donc à la mort de l'étoile. Cette explosion s'accompagne d'une augmentation gigantesque de sa luminosité vue de la Terre, qui peut durer jusqu'à plusieurs semaines et même plusieurs mois.
Elle est visible en plein jour et la nuit, elle peut être aussi brillante que la lune et même donner une ombre aux objets. Une supernova apparait donc souvent comme une étoile nouvelle, d'où son nom, nova. Les supernovae sont des évènements rares dans notre voie lactée, environ une à trois par siècle, par contre à l'échelle de l'univers, on en observe tous les jours. C'est lors de son explosion en supernova que l'étoile libère les éléments chimiques qu'elle a synthétisé au cours de son existence et lors de l'explosion elle-même. L'onde de choc de la supernova favorise la formation de nouvelles étoiles en accélérant la contraction de régions de gaz et de poussières du milieu interstellaire. Les novas, à la différence des supernovas sont issues des explosions thermonucléaires qui provoquent une destruction partielle de l'étoile en expulsant une partie de sa surface dans l'espace interstellaire.
IC 1396 s'étend sur des centaines d'années-lumière, c'est une nébuleuse d'émission composée d'un mélange rougeoyant de gaz cosmique et de nuages de poussières interstellaires froides et sombres.
Les étoiles en formation dans cette région, sont seulement à environ 3000 années-lumière de la Terre. Cette photographie particulièrement colorée de la région est un composite d'images numériques enregistrées à travers des filtres à bande étroite.
Les filtres bloquent effectivement l'essentiel de la lumière, mais véhiculent les longueurs d'ondes caractéristiques des atomes rougeoyants de la nébuleuse.
En fait, dans le jeu de couleurs utilisées sur cette image, il est facile de retracer quelques-uns des éléments qui contribuent à l'émission d'IC 1396. L'émission des atomes de soufre est indiquée en rouge, celle des atomes d'hydrogène en vert, et de l'oxygène en bleu. Ce magnifique résultat est plus beau mais très différent de ce que l'œil pourrait voir.
IC 1396 se situe dans le haut et loin de la constellation de Céphée. La forme intrigante sombre à l'intérieur d'IC 1396, qui serpente de droite à gauche au centre, c'est la nébuleuse de la trompe d'éléphant, elle est située juste à droite du centre de la nébuleuse.
Cette trompe d’éléphant cosmique fait plus de 20 années-lumière de long. Elle est constituée de sombres nuages cosmiques en forme de vrille contenant la matière première pour la formation des étoiles.
En son sein, se cachent des protoétoiles énergétiques qui dévorent la poussière environnante.
IC 1396 couvre une grande région du ciel, d'environ 5 degrés.
Le centre de la nébuleuse est ici éclairé par une brillante étoile centrale.
Sharpless 2-106 se situe à environ 2 000 années-lumière en direction de la constellation du Cygne.
Au premier regard, elle apparait comme une nébuleuse planétaire bipolaire, mais c'est une nébuleuse par émission, émettant de la lumière après avoir été ionisés.
L'étoile massive centrale nommée IRS4, est née il y a 100 000 ans à peine. C'est elle qui éjecte la matière, de part et d'autre, formant cette magnifique nébuleuse, nommée Sharpless 2-106 (S106).
La nébuleuse Sharpless sur cette vue, a une forme caractéristique de sablier, ou d'insecte ailé.
Comme dans les nébuleuses par réflexion, la poussière réfléchit la lumière de l'étoile centrale, IRS4 qui est une source de rayonnement infrarouge (Infrared Source 4).
Cependant des centaines de naines brunes sont présentes dans le gaz de la nébuleuse.
La nébuleuse du boomerang est une jeune nébuleuse planétaire située dans la constellation du Centaure à 5000 années-lumière du système solaire. L'étoile centrale encore lumineuse mais en fin de vie, expulse sa coquille de gaz et de poussière dans l'espace glacial. Ces gaz forment un nuage de matière qui s'étend autour de l'étoile en forme d'ailes de papillon. Cette nébuleuse est officiellement connue pour être l'objet le plus froid de l'Univers. En effet la température globale a été mesurée à 1° kelvin (1 degré au-dessus du zéro absolu), ce qui est encore plus froid que la température du fond de l'espace, dilué et refroidi par l'expansion de l'Univers, qui lui possède une température de 2,728 K (-270,424 °C). Cette information a été révélé en 1995 par deux astronomes Sahai et Nyman qui ont observé la nébuleuse avec le télescope submillimétrique de 15 mètres situé au Chili.
Sa forme diffuse en nœud de papillon la rend très différente des autres nébuleuses planétaires qui ressemblent généralement à des disques diffus très colorés ou à des bulles soufflées par une étoile centrale mourante. Cependant, la nébuleuse du boomerang est si jeune qu'elle n'a pas eu le temps de développer cette structure ronde.
La forme générale en ailes de papillon semble avoir été créée par un vent excessivement violent qui a soufflé le gaz très loin de l'étoile centrale. C'est justement cette expansion rapide de la nébuleuse qui a refroidi le gaz jusqu'à atteindre cette incroyable température de 1°K. La couleur bleue de l'image provient de la lumière de l'étoile centrale réfléchie par les particules de poussière.