Depuis la découverte de 51 Pegasi b (1995) par Michel Mayor (1942-) et Dider Queloz (1952-), l’astronomie a recensé un nombre croissant d’exoplanètes. On distingue actuellement deux catégories principales : les exoplanètes confirmées et les candidates en attente de confirmation. Les techniques d’observation incluent le transit, la méthode Doppler et l’imagerie directe.
Le catalogue actuel compile plus de 6000 exoplanètes candidates et environ 5500 exoplanètes confirmées. Les missions spatiales comme TESS et Kepler ont considérablement augmenté ce nombre.
Les exoplanètes confirmées présentent des caractéristiques variées : géantes gazeuses proches de leur étoile (type "Jupiter chaud"), super-Terres ou planètes de type terrestre. Les candidates nécessitent des observations supplémentaires pour éliminer les faux positifs et valider leur nature.
| Catégorie | Nombre | Méthode principale | Commentaire |
|---|---|---|---|
| Exoplanètes Confirmées | ≈ 6000 | Transit, Vitesse Radiale | Validées par des observations répétées |
| Exoplanètes Candidates | ≈ 7700 | Principalement transit | Souvent issues des missions Kepler et TESS, en attente de confirmation |
Source : NASA Exoplanet Archive (nombres d'exoplanètes actualisés) et NASA Exoplanet Exploration Program.
Les scientifiques s’attachent également à identifier les exoplanètes situées dans la zone habitable de leur étoile, c’est-à-dire où \(\text{l’eau liquide peut exister}\). Ces études contribuent à l’astrobiologie et à la recherche de la vie extraterrestre.
N.B. :
La zone habitable d’un système planétaire correspond à la région autour d’une étoile où les conditions permettent la présence d’eau liquide à la surface d’une planète. Elle dépend de la luminosité et de la température de l’étoile ainsi que des propriétés de l’atmosphère planétaire. Les exoplanètes situées dans cette zone sont considérées comme les plus prometteuses pour la recherche de vie extraterrestre.
| Exoplanète | Étoile Hôte | Distance (années-lumière) | Masse (M⊕) | Rayon (R⊕) | Type | Commentaire |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Kepler-22b | Kepler-22 | 620 | ≈ 36 | ≈ 2,4 | Super-Terre | Première planète détectée par Kepler dans la zone habitable |
| Kepler-442b | Kepler-442 | 1 206 | ≈ 2,3 | ≈ 1,3 | Roche-terrestre | Fort potentiel d’habitabilité selon les modèles |
| Kepler-186f | Kepler-186 | 492 | ≈ 1,4 | ≈ 1,1 | Terrestre | Première exoplanète de taille terrestre dans la zone habitable |
| Kepler-452b | Kepler-452 | 1 402 | ≈ 5 | ≈ 1,6 | Super-Terre | Surnommée “cousine de la Terre” pour sa similitude orbitale |
| Proxima Centauri b | Proxima Centauri | 4,24 | ≈ 1,27 | ≈ 1,1 | Terrestre | Exoplanète la plus proche de la Terre dans la zone habitable |
| TRAPPIST-1d | TRAPPIST-1 | 39,5 | ≈ 0,41 | ≈ 0,77 | Terrestre | Fait partie d’un système compact de 7 planètes |
| TRAPPIST-1e | TRAPPIST-1 | 39,5 | ≈ 0,62 | ≈ 0,91 | Terrestre | Considérée comme la plus habitable du système TRAPPIST-1 |
| TRAPPIST-1f | TRAPPIST-1 | 39,5 | ≈ 0,68 | ≈ 1,05 | Terrestre | Dans la zone habitable externe du système |
| Kepler-62f | Kepler-62 | 1 200 | ≈ 2,8 | ≈ 1,4 | Super-Terre | Reçoit environ 41 % de l’énergie reçue par la Terre |
| Kepler-69c | Kepler-69 | 2 430 | ≈ 1,7 | ≈ 1,2 | Super-Terre | Située dans la zone habitable de son étoile |
| LHS 1140 b | LHS 1140 | 40 | ≈ 6,6 | ≈ 1,7 | Super-Terre | Exoplanète rocheuse dans la zone habitable d’une naine rouge |
| Kepler-283c | Kepler-283 | 1 080 | ≈ 1,8 | ≈ 1,2 | Super-Terre | Planète candidate pour atmosphère potentiellement habitable |
| Gliese 667 Cc | Gliese 667 C | 23,6 | ≈ 4,5 | ≈ 1,5 | Super-Terre | Exoplanète rocheuse dans la zone habitable d’une naine rouge |
| Kepler-1544b | Kepler-1544 | 1 100 | ≈ 2,3 | ≈ 1,3 | Super-Terre | Située dans la partie interne de la zone habitable |
| Kepler-1229b | Kepler-1229 | 870 | ≈ 2,7 | ≈ 1,4 | Super-Terre | Zone habitable favorable à la présence d’eau liquide |
Source : NASA Exoplanet Archive, NASA Exoplanet Exploration Program.